Une femme enfin épanouie
Depuis six mois, Christine est responsable du service client. Elle en rêvait depuis longtemps sans vraiment y croire. Son penchant naturel à être à l’écoute des autres, son sens de l’organisation et son expérience la conduisait à penser depuis plusieurs années qu’elle était la personne idéale pour ce travail mais rien ne se passait. Un jour, elle a opté pour un coaching. Quelques temps après, elle décrochait le job.
Depuis son coaching, sa vie a bien changé. Et pas seulement sur le plan professionnel : son couple va également mieux, comme si tout était lié. Elle a su modifier la façon dont elle se regarde elle-même et défaire ce qui la freinait. Évidemment, elle le savait déjà. C’est d’en prendre conscience qui a provoqué le changement. Ce fut instantané.
Une situation passée insatisfaisante
Christine se souvient qu’il y a un an, l’état du service et sa propre situation étaient tout autres. Elle se remémore des décisions qui l’agaçaient. Elle se disait qu’ils feraient mieux de l’interroger, alors qu’elle avait les clients tous les jours au téléphone. Cela la faisait bouillir.
Et puis elle se calmait. Finalement, cela lui allait bien de ne pas faire de vagues et de rester en bons termes avec ses collègues et son responsable, dont elle ne partageait pas toujours les conclusions. Elle avait horreur des conflits et restait discrète, même si elle piquait parfois des colères dans lesquelles elle ne se reconnaissait pas.
Pour en savoir plus sur le syndrome de la cocotte minute, je vous invite à regarder le film « Self Control », qui traite avec beaucoup d’humour de ce sujet très sérieux.
Des besoins légitimes inassouvis et des peurs limitantes
Qu’est-ce qui la faisait bouillir ? De quoi avait-elle vraiment besoin : de donner son avis, d’une promotion, de rester en bon terme avec ses collègues, de tout cela à la fois ? De quoi l’évolution de la situation dépendait-elle en premier lieu ? De qui ? Comment les choses ont-elles changées ?
Les besoins de Christine, nous les avons tous. Ils sont naturels, humains. Sur le plan managérial, ils sont faciles à combler car dénués de toute contrepartie financière :
- Le besoin de considération, en tant que personne
- Le besoin d’être entendue, en tant que partie prenante
- Le besoin de reconnaissance de ses compétences en tant qu’experte
- Le besoin de reconnaissance du travail effectué, en tant que personne investie
Les envies de Christine sont liées des considérations contextuelles et personnelles. Il nous semble ici légitime qu’elle éprouve :
- L’envie d’une promotion
… qu’elle n’osait pourtant pas exprimer. Christine s’autocensurait en raison de ses peurs :
- La peur d’être jugée
- La peur des conflits
- La peur du changement
Aide toi et le ciel t’aidera*
* Moralité de la fable de Jean de La Fontaine : Le chartier embourbé (à lire)
Il est bien naturel que les managers préfèrent s’entourer de collaborateurs positifs et actifs. Ses responsables ne se sont vraiment intéressés à Christine qu’après qu’elle se soit enfin occupée d’elle-même. Christine s’est débarrassée de ses peurs. Elle y a vu plus clair quant à ses besoins et su se fixer des objectifs qui lui correspondaient pleinement et, naturellement, les a atteint. Elle est passée de l’état passif à l’état actif en se faisant simplement accompagner d’un bon coach.
Et vous, qu’attendez-vous pour devenir enfin qui vous êtes ?
© Anselme Briand – Senseris Coaching