Il y a deux ans, Marianne se félicitait d’avoir obtenu ce poste. Elle avait séjourné plus de 10 ans au Portugal, dont la langue et la culture n’ont plus de secret pour elle. Elle se réjouissait de faire profiter son nouvel employeur de son expérience et de bénéficier d’une reconnaissance professionnelle qu’elle estimait méritée depuis longtemps.
Aujourd’hui, Marianne reprend confiance en elle après une année très difficile. Alors que tout se présentait à merveille, elle s’était peu à peu persuadée qu’on voulait la licencier. Un coaching lui a permis de transformer ce cauchemar en belle histoire.
L’arrivée de Marianne, perçue par elle
Dès le début, Marianne s’est donnée sans compter. Quelques jours après son arrivée, elle avait l’impression qu’on oubliait de lui donner, voire qu’on lui cachait, des informations. « On veut me saborder », se disait-elle.
L’arrivée de Marianne, perçue par l’équipe
Fier d’avoir déniché la perle rare, le responsable avait vanté les mérites d’une Marianne maîtrisant parfaitement le métier et les nouveaux outils de gestion. Craignant d’être jugés ou dépassés, les anciens ont développé de la défiance à son égard, dans une réaction naturelle de défense. Un individu confronté à une modification de son écosystème se focalise d’abord sur ce qu’il va perdre ou subir, prend peur et s’oppose au changement.
Faciliter le changement avec le coaching
L’entreprise qui investit dans une nouvelle embauche a intérêt à préparer l’équipe en place à l’arrivée de la nouvelle recrue. Jeter celle-ci dans la fausse aux lions peut avoir des conséquences coûteuses : démotivation, conflits, démissions et nouveaux recrutements.
Un coaching transforme les énergies négatives de la peur en volonté positive d’être acteur de l’innovation. Il n’y a plus de frein au changement mais des accélérateurs du changement. Les collaborateurs cessent de travailler les uns contre les autres pour construire ensemble un nouvel avenir.
Dédain ou incompréhension ?
Un deuil, puis une maladie ont tenu Marianne en arrêt trois semaines. A son retour, elle perçoit de la rancœur de la part de tout le monde. Elle sent qu’on parle dans son dos.
Au séminaire, elle ne trouve pas sa place autour du baby-foot et se retire après quelques parties de flipper solitaire. « Ils n’en ont rien à faire de ma présence ». D’ailleurs, plus personne ne lui propose de déjeuner avec elle.
Mépris ou maladresse ?
Un jour, son responsable la croise sans lui dire bonjour. « Même mon chef ne m’aime pas. » N’avons-nous jamais, nous aussi, l’esprit occupé au point d’oublier de saluer la personne que nous croisons ? Est-ce délibéré ou une simple maladresse ?
Humiliation ou encouragement ?
En décembre, son responsable la gratifie d’une augmentation de 25€ net par mois. Marianne, malmenée par l’équipe, accueille ce geste comme une humiliation.
En fait, le budget manque pour augmenter significativement les salaires. Seulement trois personnes sur quinze en bénéficient. Le responsable l’a annoncé à Marianne d’un « estime-toi heureuse », face à la sidération qu’il reçoit en retour, alors qu’il souhaitait lui donner une preuve de confiance et un encouragement.
Un coaching apprend à mieux communiquer en s’interrogeant d’abord sur ce qui est perçu par l’autre. Changer de position de perception avec un coach permet de mesurer et de changer l’impact émotionnel d’une situation et d’ajuster nos comportements.
Une mission subalterne… ou de confiance ?
Début juillet, son responsable l’a mutée du front office au back-office. Désormais, elle doit enregistrer après les avoir corrigés si nécessaire, les travaux de ses collègues. « Maintenant, on ne veut même plus que je parle aux clients ».
L’objectif fixé à Marianne est de mettre les dossiers en conformité pour redémarrer l’activité sur des bases saines. Ce qu’elle prend pour une injustice est peut-être simplement une preuve de confiance mal exprimée.
Virée ou attendue ?
Le ménage demandé à Marianne prend plus de temps que prévu. Tous les jours, son chef veut savoir où elle en est. Et chaque matin, Marianne se demande si cette journée ne sera pas sa dernière, tant elle se sent surveillée. « Ils montent un dossier pour me virer ».
En fait, Marianne n’a rien à craindre. Elle a tout à gagner à reprendre confiance en elle-même.
Conclusion
Les protagonistes de cette histoire ont tous besoin d’un coach pour des raisons distinctes :
- L’équipe, pour positiver le changement
- Marianne, pour prendre de la hauteur sur les événements
- Le manager, pour humaniser la gestion de son équipe.
Le changement en entreprise se pilote au-delà des aspects techniques. Le facteur humain peut être un frein ou un accélérateur du processus. Avec Senseris Coaching vous optimiserez vos transformations, renforcerez l’esprit d’équipe et favoriserez le bien-être au sein de votre entreprise.
©Anselme Briand – Senseris-Coaching – septembre 2019
Une réflexion au sujet de « Les positions de perception »
Quelle magnifique reconnaissance pour le coaching tellement vrai ! Senseris un lien vers l’utile, sans hésiter tournez vous vers Anselme, un professionnel pas comme les autres. Il saura vous guider vers vos objectifs professionnels et personnels avec une grande intelligence .